Jean Lain Mobilités, acteur régional incontournable sur le marché des mobilités, est en quête constante d’innovation. Être partenaire du Village by CA des Savoie lui permet de suivre au plus près les start-up du réseau des Villages. Une façon de rester connecté à cette agilité et écosystème dynamique. Dans cette interview, Alistair et Sigourney Lain, partagent leur vision de l’innovation et la manière dont elle se déploie chez Jean Lain Mobilités.

Quelle place a l’innovation chez Jean Lain Mobilités ? Est-ce une valeur qui vous porte ?

Alistair Lain : L’innovation a une grande place dans l’ADN de Jean Lain Mobilités depuis 60 ans maintenant. Dans sa globalité, le groupe promet à ses clients d’innover sur la mobilité.

Sigourney Lain : Mon grand-père, fondateur de Jean Lain, aime raconter qu’en 1980, lorsque l’ordinateur venait de sortir, il en a immédiatement acheté un ! C’est un état d’esprit d’être en réflexion constante sur comment innover pour ses clients et pour ses collaborateurs.

Alistair Lain : Nous nous basons sur 4 piliers pour faire rayonner l’innovation. Premièrement, le groupe innove au bénéfice de l’avantage client. Nous utilisons des bases de données solides, des RCU (Référentiel Client Unique), du marketing cloud… Ensuite, il y a évidemment l’innovation sur la partie produits et services. Au niveau des ressources humaines, nous venons de mettre en place la semaine de 4,5 jours en plus des horaires flexibles. En corrélation, nous insistons sur le respect de l’environnement et de la communauté. Cela nous permet de ne pas uniquement se focaliser sur le chiffre d’affaires ou la production.

 

Lorsqu’on parle du marché de la mobilité, on parle de fait d’une lourde transition, d’éco-mobilité. Quel est votre point de vue éclairé sur le marché actuel et sur les potentialités à venir ?

 

Sigourney Lain : La transition énergétique est en cours : les véhicules électriques sont de plus en plus présents, il y a des tests en cours sur la mobilité hydrogène. On suit ça de près ! Aujourd’hui le groupe fait 15% de vente full électrique, c’est devenu un pilier important chez nous.

On essaie de prendre de l’avance, aussi bien sur le produit lui-même, mais aussi sur la question de comment on va offrir ce produit ? Aujourd’hui, un particulier ne veut plus forcément être propriétaire de son véhicule et fait attention à ses émissions, ce sont des critères que nous devons intégrer. Il faut savoir que les aspects digitaux restent compliqués dans l’auto. Les clients ont envie d’essayer les produits, qui sont de gros achats, et veulent les essayer, les voir, les toucher.

Alistair Lain : Dans les perspectives de la mobilité, il y a plusieurs étapes. D’abord à court terme avec l’apparition de l’électrique, c’est un bouleversement au niveau des énergies et de la motorisation. À moyen terme, on voit arriver les ZFE (zones à faibles émissions), ce qui remet en question la mobilité urbaine. Comment va-t-on se déplacer en centre-ville demain ? Et enfin sur long terme les nouvelles technologies arrivent : l’hydrogène, les bio-fuels, la voiture autonome… ce sont de fortes remises en questions qui se profilent. Dans l’automobile, personne n’a la même stratégie. Certains gros constructeurs sont à l’électrique, d’autres à l’hydrogène… C’est un challenge de savoir où va finir la mobilité de demain !

Sigourney Lain : Si on nous avait dit il y a 10 ans que nous allions être constructeur de vélos cargo, on aurait demandé ce qu’est le vélo cargo et pourquoi on fait ça ! Tout arrive très vite et il faut identifier les bons acteurs, ceux qui ont pris les bonnes décisions. En France, il y a une nouvelle start-up dans la mobilité qui se crée tous les jours. Il faut prendre toutes ces informations, bien les cibler, savoir où on veut aller, comment et avec qui.

Qu’êtes-vous venus chercher en tant que partenaire au Village by CA des Savoie ? Que cela représente-il pour vous ?

 

Alistair Lain : Nous souhaitons être un acteur de l’économie locale et un accélérateur de la transition énergétique. Nous sommes en constante recherche de ces pépites que l’on peut trouver dans la mobilité avec le réseau ici, mais aussi sur l’ensemble des Villages nationaux. Certaines nouvelles solutions nous permettent d’anticiper ou de compléter des problématiques plus facilement et plus rapidement.

Sigourney Lain : On vient d’une famille d’entrepreneur. Nous avons à cœur d’aider les entrepreneurs de demain, de les faire avancer et de partager nos erreurs passées, notre expérience. Dans notre groupe, nous avons fait les mêmes choses pendant 50 ans. Cela fait maintenant 10 ans que l’on évolue dans ce que l’on fait. Il y a même des start-up en interne qui se développent et qui peuvent parfois rencontrer des problématiques similaires à celles du Village. Nous arrivons à encore mieux les comprendre grâce à cet écosystème dans lequel nous gravitons.

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